DEMARRAGE EN TROMBE



Dès ses débuts à l'AC Sotteville, Jacques Anquetil obtient de bons résultats. Il s'adjuge le maillot des jeunes en 1951 et se fait connaître au plan national dès 1952, en devenant champion de France amateur, à 17 ans et demi, à Carcassonne. Une victoire acquise en solitaire qui ne passe pas inaperçue chez certains suiveurs du Tour de France qui avaient momentanément délaissé une Grande Boucle archi dominée par Fausto Coppi.

La même année, le Normand s'adjuge le Grand Prix de France contre-la-montre, à Saint-Etienne en rejetant le deuxième, Henri Andrieux à douze minutes, se classe douzième aux Jeux olympiques à Helsinki et huitième aux championnats du monde, à Luxembourg.

Il franchit un nouveau palier en 1953 en remportant le Tour de la Manche et le Maillot des As de Paris-Normandie, une épreuve très significative disputée sur l'ensemble de la saison. Cette compétition s'achève par une course contre-la-montre sur 122 kilomètres, dans laquelle Jacques Anquetil réalise une nouvelle démonstration. Il gagne à la moyenne de 42,052 km/h en battant Claude Le Ber de neuf minutes.

Une performance qui arrive aux oreilles de Francis Pélissier tout heureux d'engager Anquetil dans son équipe la Perle pour le lancer dans le Grand Prix des Nations avec une formidable réussite.


Anquetil et sa maman

Jacques Anquetil et sa mère


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